Prévention des tiques : protection individuelle, entretien des extérieurs et contrôle des animaux

Une question ?

Les tiques sont des acariens parasites qui se nourrissent du sang des animaux et de l’homme.
Elles peuvent transmettre des maladies graves comme la
maladie de Lyme ou l’encéphalite à tiques.
La prévention repose sur
la vigilance en extérieur, la protection cutanée et le traitement régulier des animaux domestiques.


🌿 1. Entretenir et sécuriser les espaces extérieurs


Les tiques affectionnent les zones humides, hautes et ombragées.
Pour limiter leur présence :


  • tondre régulièrement la pelouse et débroussailler les herbes hautes ;
  • tailler les haies et buissons proches des passages ;
  • ramasser les feuilles mortes et branchages ;
  • créer une bande de gravier entre la pelouse et les zones boisées pour bloquer leur progression.


💡 Un jardin propre et ensoleillé est naturellement moins propice aux tiques.


🐾 2. Protéger les animaux domestiques


Les chiens et chats sont les principaux transporteurs de tiques à la maison.
Il est essentiel de :


  • appliquer un traitement antiparasitaire régulier (pipette, collier, comprimé) ;
  • inspecter le pelage après chaque promenade ;
  • brosser les animaux pour repérer les parasites avant qu’ils ne s’accrochent ;
  • nettoyer fréquemment les paniers, coussins et couvertures.


💡 Une tique peut rester accrochée plusieurs jours sur un animal avant de tomber et pondre dans la maison.


🧴 3. Se protéger lors des activités extérieures


Lors de promenades, randonnées ou travaux de jardin :


  • porter des vêtements longs et clairs (pour mieux repérer les tiques) ;
  • rentrer le bas du pantalon dans les chaussettes ;
  • utiliser un répulsif cutané contenant de l’icaridine, du DEET ou du citriodiol ;
  • éviter de s’asseoir directement dans l’herbe ou sur des troncs d’arbre.


💡 Les tiques montent sur les jambes à partir de l’herbe : la protection des chevilles est primordiale.


🚿 4. Vérifier systématiquement la peau après exposition


Après chaque sortie en nature :


  • inspecter la peau minutieusement, notamment les plis (genoux, aisselles, cuir chevelu, nombril) ;
  • retirer immédiatement toute tique avec un tire-tique ;
  • désinfecter la zone de piqûre et noter la date ;
  • surveiller l’apparition d’une rougeur circulaire dans les jours suivants.


💡 Plus la tique est retirée tôt, plus le risque de transmission de maladies diminue.


🧹 5. Maintenir la maison propre et fermée


Les tiques peuvent survivre plusieurs jours à l’intérieur :


  • aspirer régulièrement les sols et tapis ;
  • nettoyer les paniers d’animaux à haute température ;
  • éviter les zones humides non ventilées ;
  • empêcher les animaux sauvages (hérissons, rongeurs) d’approcher la maison.


💡 Un environnement sec et bien entretenu limite toute présence durable.


👷 6. Traitements professionnels préventifs


En cas de forte infestation dans un jardin :


  • un professionnel peut appliquer un traitement acaricide sélectif sur les zones à risque (haies, herbes hautes, clôtures) ;
  • proposer un plan de suivi saisonnier (printemps–été) ;
  • conseiller sur l’entretien adapté à la topographie du terrain.


💡 Ces traitements ciblés sont sans danger pour les animaux et respectent l’écosystème local.


🧠 À retenir


  • Les espaces extérieurs entretenus réduisent naturellement la présence de tiques.
  • Protéger et inspecter les animaux évite leur introduction dans la maison.
  • Les vêtements adaptés et répulsifs sont indispensables lors des sorties en nature.
  • Une vigilance systématique après exposition permet d’éviter les infections.


💡 Les tiques sont discrètes mais évitables. En combinant entretien du jardin, protection des animaux et vigilance personnelle, on réduit à presque zéro le risque de piqûre.